Le clavier
La disposition des touches
La partie du piano consacrée au jeu (à l’enfoncement des touches) s’appelle le « clavier ». Et comme nous l’avons vu précédemment, celui-ci est composé de 88 touches au total. Ce que vous devez absolument remarquer (si ce n’est pas déjà fait) c’est la disposition de ces touches. Selon-vous, sont-elles placées aléatoirement ? Ou au contraire, est-ce qu’elles sont rangées dans un ordre bien précis ?
En observant un peu le clavier, on voit bien que l’agencement des touches ne s’est pas fait au hasard. La première chose qui frappe ce sont les touches noires qui sont regroupées soit par 2, soit par 3. Ces deux groupes alternent successivement : 2 – 3 – 2 – 3 – 2 – 3…
Petite exception, si vous avez un piano à 88 touches, vous verrez que tout à gauche, il y a une touche noire qui est isolée.
C’est simplement dû au fait que n’importe quel instrument ne peut pas descendre vers le grave à l’infini et que c’est ici que se situe la limite sonore du piano.
En y regardant de plus près, vous pourrez voir également que le piano est en fait constitué d’un assemblage de touches noires et blanches qui se répète. Celui-ci :
Séquence de 12 notes
Cette séquence de 12 notes forme la base de toute la musique. C’est avec ces 12 sons que l’intégralité des musiques que vous avez entendues au cours de votre vie ont été composées. Même s’il y a plein de facteurs qui sont venus apporter de la diversité, comme l’instrumentation d’une musique (c’est-à-dire les instruments utilisés), sa vitesse d’exécution, la hauteur des sons, la façon de jouer une note, etc… il y a quand même quelque chose d’incroyable à se dire que toute l’essence de la musique réside dans ces 12 notes…
Un clavier à 88 touches est donc globalement composé de 7 répétitions de cette même séquence :
Pour vous, pianiste débutant, il est vraiment important de remarquer cela car c’est cette disposition qui va vous aider à reconnaitre les bonnes notes quand vous jouerez ! Prenez donc bien le temps de vous habituer à cette construction du clavier.
