Le fonctionnement d’un piano

Bienvenue dans la première leçon de cette méthode, où nous allons commencer par découvrir comment fonctionne un piano !

1) La mécanique du piano

Le piano est un instrument de la famille des « cordes frappées ». Eh oui, le piano est un instrument à cordes ! Pour faire résonner ces cordes, le pianiste doit enfoncer les touches du clavier. Suite à cela, des marteaux directement rattachés aux touches vont venir frapper les cordes, permettant à ces dernières de vibrer. À ce moment-là, le son produit est plutôt faible et c’est là qu’intervient la table d’harmonie. C’est un cadre en fonte disposé au fond du piano qui a pour rôle d’amplifier le son précédemment obtenu grâce aux cordes. Tout ce système forme la mécanique de base des pianos droits et des pianos à queues. C’est-à-dire les pianos acoustiques.

Mécanisme d’un piano droit
 

Si vous débutez le piano, il y a plus de chance pour que vous commenciez sur un piano numérique qui disposera également de touches (au nombre variable) mais qui sera privé de la mécanique des pianos acoustiques. Avec ces pianos, lorsqu’une touche est enfoncée, cela va produire non pas directement un son, mais d’abord un signal électrique qui va ensuite se transformer en son synthétique.

Les différents types de pianos 

Un piano standard possède 88 touches (52 touches blanches et 36 touches noires). À chaque touche correspond un son potentiel, ce qui donne au total 88 sons possibles à faire entendre. Ce répertoire de son est ce qu’on appelle la tessiture, c’est-à-dire son étendue sonore.

À titre informatif, la guitare a une tessiture d’environ 47 notes, le violon 43 et la flûte 36. Le piano fait donc partie des rares instruments pouvant jouer sur une grande envergure. C’est également une des raisons pour lesquelles on peut tout jouer sur un piano !

2) La logique pianistique

Le principe est simple, plus vous jouerez vers la gauche, plus le son sera grave. A l’inverse, plus vous vous déplacerez vers la droite, plus le son obtenu sera aigu. En fait les pianistes ne font que se balader de droite à gauche et de gauche à droite indéfiniment !

Lorsqu’on va vers la gauche on dit qu’on « descend » vers le grave et quand on se dirige vers la droite, on dit qu’on « monte » vers l’aigu.